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Varsovie-Uprising_44

affiche_pologne ( cliquer dessus pour la visualiser)

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horizontale       L’exposition qui a lieu du 02septembre au 25 septembre 2014, rend hommage aux insurgés de la ville de Varsovie  en 1944. C’est le soixante dixième anniversaire de cet événement. Patronnée par l’Ambassade de France et le Musée de L’Insurrection de Varsovie, Le Musée d’Histoire Militaire de Varsovie.

Un petit rappel historique pour ceux qui ne s’en souviennent pas. Entre Aout 44 et septembre, l’armée  libre polonaise a tenté de se soulever contre l’envahisseur Nazi. Son statut était reconnu par les Alliés et les Russes. Mais les insurgés ne furent que peu aidé par les  Anglo-A méricains avec des parachutages insuffisants  et ne furent pas du tout aidés par les soviétiques, qui attendaient que le fruit soit mûr, de l’autre côté de la Vistule . Ce soulèvement fut un échec. La ville détruite à 95 pour cent par l’envahisseur et la population qui était en 1943 de 1 million 300 000, passa au début  août à 900 000. En octobre c’étaient seulement mille personnes qui restaient dans les décombres. Les Nazis étaient en déroute sur le front Est et les Soviétiques envahirent la Pologne. Cinquante ans de régime communiste ne permirent pas aux Polonais de rendre hommage à ces combattants. C’était aussi un temps durant lequel on ne célébrait pas une défaite.

C’est ce thème que Joanna Bruzdowicz, compositrice Franco-Polonaise a illustré avec son concerto « The cry of the Phoenix ». C’est Joanna qui a été l’instigatrice de cette aventure. Elle en a été aussi la  guide , traductrice, agent, public-relation et historienne, qu’elle en soit très grandement remerciée. Et c’est cette histoire que j’ai tenté de mettre en peinture.

Le moyen : un triptyque , aquarelles taches, encre de chine et bombe aérosol, avec des collages. Les listes d’enfants et de personnes disparues que j’ai découpées et collées dans le plumage d’oiseaux métaphoriques sur ma toile pour rendre hommages à ceux qui avaient dû fuir ou qui avaient  disparu.

Nous n’avons pas oublié dans notre démarche la douleur des juifs du Ghetto , et lors de l’exposition nous avons associé le triptyque « Uprising » avec celui de « Schuhe von Toten » que le Musée de Dresde avait transmis aimablement.(Voir rubrique précédente)

Je tiens à remercier les amis polonais rencontrés à Varsovie dont la chaleur humaine a été  très émouvante, tout particulièrement le groupe des amis de Solidarnosc. En fin je remercie infiniment Krystyna Tarasiewicz pour son accueil. Elle nous a autorisé à utiliser son poème( joint ci-dessous) pour illustrer notre cheminement. Krystyna est la dernière survivante du camp de Majdanek dans lequel elle a passé une année à ses seize printemps. Elle  a été ensuite écrivain et journaliste. Elle a aujourd’hui 88 ans, une joie de vivre et un sourire inoubliables. Héroïne absolue malgré elle, elle nous a communiqué un peu de  sa force de caractère. Nous avons descendu une bouteille de vin ensemble . A chaque tournée Krystyna a levé son verre en disant  haut et fort  » viva l ‘arte ». Je crois que c’est elle qui m’a donné la clé . Finalement, pourquoi  avait -on fait tout cela?  Pour qu’en dépit des drames et des douleurs  » viva l’arte ».

 

PS: thanks, danke, merci à Milka et Mark Tittel  pour leur  soutien logistique et leur aide !

IN MEMORIAM POWSTANIE WARSZAWSKIE 1944

W siedemdziesiątą rocznicę Powstania Warszawskiego, aktu bohaterstwa Warszawiaków i Armii Krajowej, walczących przeciwko okupacji hitlerowskiej i przeciwko « zapomnieniu » przez Aliantów sprawy polskiej, znakomity malarz francuski PASCAL BURQ poświęcił tej warszawskiej epopei i tragedii swój tryptyk
« Warsaw Uprising 1944 ».

Przez wiele dziesiątek lat Powstanie Warszawskie było wymazane z pamięci świata, ponieważ tego życzyła sobie Rosja. Po raz pierwszy także artysta nie polski zagłębił się w temacie Powstania i jest to wielka sprawa.

JE Pierre BUHLER, Ambasador Francji w Polsce nadał temu wydarzeniu swój patronat, a fragment jednego z obrazów Pascal’a Burq poświęconych Powstaniu stanie się okładką płyty « In memoriam Powstania Warszawskiego 1944 », z utworami napisanymi pamięci Powstania przez Joannę Bruzdowicz, Krzysztofa Knittla i
Justynę Kowalską-Lasoń, która wyjdzie niestety dopiero w 2015 roku.

Pascal Burq interesuje się ważnymi faktami historycznymi, jest zaangażowany w sprawy i problemy ludzkie: demokracji, wolności, walki z rasizmem i niesprawiedliwości społecznej.

Jego dzieła, wystawiane w wielu krajach są często monumentalne, dochodzą do
10 metrów, filmowane, stają się filmami krótkometrażowymi.

Ostatnie wystawy jego dzieł to: « Slam for Trayvon » – (Martin, czarnoskóry chłopiec, zamordowany przez białego rasistę na Florydzie) – z poematem Pascal’a Burq i muzyką J. Bruzdowicz – video prezentowane na festiwalu w Cabestany;
« Schuhe von Toten » (Buty Zmarłych ») – tryptyk prezentowany razem z
« Uprising 1944 » w Muzeum Wojska Polskiego, poświęcony ofiarom obozu w Majdanku, którego wystawa w Dreźnie na wiosnę tego roku była ogromnym sukcesem; « Io e Caravaggio » – wystawa w Rzymie w czerwcu tego roku, pod patronatem Miasta Rzym i Ambasady Francji przy Watykanie – 28 obrazów « interpretujących » dzieła mistrza Caravaggio.

Oto co mówi artysta na temat tryptyku poświęconego Powstaniu Warszawskiemu:

« Jednym z motorów mojej inspiracji jest współczucie: dla młodej Żydówki zamordowanej w Majdanku, której poemat jest kanwą « Schuhe von Toten »; dla ofiar zbombardowanego Drezna.. Kiedy poznałem historie Powstania Warszawskiego, tego największego aktu ruchu oporu podczas II Wojny Światowej, wzruszył mnie do głębi ten wielki i tragiczny fakt w historii Polski, której dzieje są właściwie zupełnie nieznane we Francji. Spotkanie i przyjaźń z Joanną Bruzdowicz skłoniły mnie do poświęcenia mego Tryptyku temu wielkiemu wydarzeniu historycznemu. Sądzę, że współczucie musi być motorem twórczym, żywionym przez smutki i bóle, które nigdy nie powinny się sobie przeciwstawiać i nie powinny o niczym co ludzkie zapominać.

Jeszcze innym motorem mego malarstwa jest chęć bycia świadkiem mojej epoki.
W tym staję przeciw sztuce współczesnej, malarstwu tumultu bez określonego celu. »

Pascal Burq

Le poème de Krystyna

                 Aux héros de l’Insurrection de Varsovie

 

Ô! Vous, les bienheureux, qui avez pu

Lutter et vous venger en ce Grand Jour d’Insurrection.

Ô! Vous qui, avec la sainte puissance de vos bras,

Vouliez accomplir le miracle du jour de Résurrection.

 

Bénis, vous êtes! Bénis

Sont vos bras, qui ont porté les armes.

Pour vous venger de tous les maux causés.

Ô! Vous, sanctifiés par l’œoeuvre de vos mains.

 

Ô! Vous, qui avez des nerfs plus forts que l’acier.

Vous, les héros Polonais lumineux,

Supérieurs aux  Thermopyles, résistants, surhumains,

Vos âmes vouées à votre Patrie, ses fils.

 

Votre sang a imbibé aujourd’hui les décombres de Varsovie.

Dans la bataille acharnée le reste de vous a péri.

Au dessus de ruines s’est érigé le monument de la gloire,

Les feux sont éteints, le silence a rempli l’espace.

 

Aujourd’hui, dans la tombe fraternelle, vous dormez paisiblement.

Vous rêvez d’une célébrité, des triomphes, des lauriers

Et vous avez la liberté après les jours de lutte pénible

Et Dieu bénit depuis les cieux vos actes!

Krystyna Tarasiewicz

                                                           Velten, Octobre 1944

(traduction Joanna Bruzdowicz)

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